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La suite du café du pauvre dans le Paris de l'apprès-guerre où le héros glisse vers la délinquence et se termine par une plongée à Fresnes.
Un roman, un peu autobiographique, sur les derniers mois de la paix, la débâcle de mai-juin 1940, les années d'occupation et la vie "tout contre" les allemand, le marché noir et la Libération de Paris vécus par une équipe de joyeux drilles, héros fantasques malgré eux d'une époque monotone et cruelle.
Alphonse Boudard entreprend de nous conter, à la manière des romans policiers (mais en plus vécu!) et avec sa verve habituelle, quelques crimes qui ont, dans leur temps, suscités la curiosité du public: le couteau de Bontems, la vie sexuelle de Violette, les mobiles de Gorguloff, la terrine du chef de Hanovre, le pistolet du marquis...
Le roman, dédié à Albert Simonin, de la joie de vivre de vivre, des combines et des coups "foireux, dans ce monde de copains et de coquins qu'Alphonse Boudard à su nous restituer avec un talent et dans une langue populaire que certains ont comparé à la verve de Louis-Ferdinand Céline.